Saltique chevronné (Salticus scenicus)
Photo de Savannah Burroughs
Bien que des données de référence concernant une partie de la flore et de la faune (tels les oiseaux, des reptiles et des amphibiens, des arbres et des plantes) aient déjà été recueillies, la biodiversité du Ruisseau 53 reste largement à découvrir. Recueillir d’autres données de référence, en particulier sur les arthropodes, sera fondamental non seulement pour établir un plan de conservation, mais aussi pour avoir une meilleure compréhension générale de l’importance du bassin versant.
Ce printemps, nous accueillons sur place Savannah Burroughs, étudiante à l’Université McGill. Savannah va recenser les principaux groupes d’arthropodes présents dans les types d’habitats dominants du Ruisseau 53 (forêts, prairies, zones humides).
Longicorne de l'asclepiade (Tetraopes tetrophthalmus)
Photo de Savannah Burroughs
De par leur importante contribution au fonctionnement des écosystèmes (pollinisation, décomposition, prédation des principaux ravageurs, etc.) et leur appartenance au groupe animal le plus diversifié de la planète, sans parler de leur inestimable valeur intrinsèque et esthétique, les arthropodes jouent un rôle capital. Documenter leur biodiversité est primordial en science de la conservation.
Ce projet permettra d’avoir une évaluation de référence de la biodiversité des arthropodes du Ruisseau 53. Les données obtenues seront intégrées au plan de conservation, ainsi qu’aux documents, à l’éducation et à la recherche à venir. Les arthropodes étant un élément vital de tous les écosystèmes, il est éminemment utile d’en tenir compte quand il s’agit d’explorer la biodiversité du bassin versant du ruisseau 53.
Argus bleu (Polyommatus icarus)
Photo de Savannah Burroughs
Cet été, Savannah étudiera sur le terrain les principales espèces d’arthropodes en combinant deux méthodes de collecte, structurée et opportuniste. Durant l’automne 2023 et l’hiver 2024, elle poursuivra son travail en triant, traitant et identifiant ces espèces. La majeure partie de ce travail sera fait dans des laboratoires de l’Université McGill et constituera la base de sa thèse de premier cycle.
En 2024, ce sera avec grand plaisir que nous en partagerons avec vous les résultats.